mercredi 25 juillet 2012

Les vampires de Manhattan, Mélissa de la Cruz


Edition Le livre de poche
340 pages

Synopsis

Il n'y a pas plus glamour que Mimi et son frère Jack au lycée ultra chic Duchesne, à New York. Snobs et branchés, ils forment avec leurs amis un club très sélect. Theodora, qui est plus vintage que Prado, n'est pourtant pas insensible au charme du très sexy Jack. Pourquoi un garçon si populaire s'intéresse-t-il soudain à elle ? Quel rapport avec Aggie, une élève retrouvée morte, vidée de son sang ? Theodora est déterminée à le découvrir quand apparaît sur sa peau un entrelacs de veines bleutées qui lui glace le sang. Elle non plus n'est pas une fille tout à fait comme les autres...

Je commençais cette lecture plutôt sceptique. Il faut dire que la couverture n’est déjà pas très belle et qu’en plus le résumé ne promettait rien de vraiment passionnant. J'ai donc profité d'une lecture commune pour démarrer ce bouquin.
Et si le livre ne m’a pas complètement convaincu, je ne peux pas dire que j’ai passé un moment désagréable.

L’histoire est assez brouillonne. On se retrouve face à un groupe d’adolescents plutôt élevé socialement, tous pensionnaires d’une école privée. Certains sont des vampires, d’autres non. Et on va suivre particulièrement Théodora, qui va se découvrir une nouvelle nature qu’elle ne soupçonnait pas. Tous les vampires de la ville, sont membres d’une espèce de comité qui accueille les nouveaux vampires et les aides à gérer leurs pouvoirs. Jusque-là, l’histoire n’a pas grands intérêts. Mais plusieurs meurtres vont être commis sur des vampires alors qu’ils sont censés être immortels. Et là bien-sûr l’héroïne tout juste changé en vampire va vouloir résoudre ce mystère.

Même si j’ai passé un bon moment, j’ai quand même relevé quelques défauts. Et ça commence dès les premières pages. Le titre est explicite, c’est un livre qui traite de vampires. Et pourtant, il n’y a pas de vampires avant les 150 premières pages. Le temps de mise en route du livre est trop lent et l’univers mis en place par l’auteur ne se développe pas assez rapidement. Et c’est vraiment dommage. J’aurais facilement pu me passer d’une cinquantaine de pages.   

L’histoire se passe dans les quartiers riches de New-York, vous pouvez donc vous attendre à trouver des personnages hautains, pédants et égoïstes. Mais bizarrement ça ne m’a pas dérangé. Je n’ai pas été surprise de ce côté-là. Mais pour être franche, je ne me suis pas non plus attaché à eux.

Le style de l’auteur est plutôt agréable, mais comme presque tous les premiers tomes, il y a des longueurs inévitables pour décrire le monde inventé par l’auteur.
La suite peut être prometteuse, mais ce n’est absolument pas une priorité pour moi. Il m’a manqué un petit quelque chose pour me donner envie de continuer la saga. D’autant qu’il y a surement un certain nombre de tomes.

En bref, c’est un livre que je pourrais vous conseillez, mais uniquement si vous trouvez le livre d’occasion ou en bibliothèque et que vous n’avez pas trop d’attente à son sujet. Le style est plus adapté à un public jeunesse, mais l’histoire est accessible à tout le monde. 


1 commentaire:

  1. j'ai beaucoup aimé ce premier tome, dommage qu'il ne t'ai pas tellement plus ce que je comprend!
    je n'y ai pas trouvé tellement de longueur, et que les vampires n'apparaissent pas tout de suite ne m'a pas déranger plus que ça non plus. Mais c'est vrai qu'il ne se passe pas beaucoup de chose dans la première partie du roman. je compte continuer la série j'espère qu'il y aura plus d'action!!

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