dimanche 27 juillet 2014

Gastby Le Magnifique, F.S. Fitzgerald


Edition Le Livre de poche 
202 pages

Synopsis

Dans le Long Island des années vingt, la fête est bruyante et la boisson abondante. Surtout chez Jay Gatsby. Aventurier au passé obscur, artiste remarquable par sa capacité à se créer un personnage de toute pièce, Gatsby, figure solaire par son rayonnement, lunaire par le mystère qu'il génère, est réputé pour les soirées qu'il donne dans sa somptueuse propriété. L'opulence, de même que la superficialité des conversations et des relations humaines, semblent ne pas y avoir de limites. C'est pourquoi l'illusion ne peut être qu'éphémère. Parmi les invités de cet hôte étrange se trouve Nick Carraway, observateur lucide qui seul parvient à déceler une certaine grandeur chez Gatsby, incarnation de multiples promesses avortées. Ce roman visuel qui se décline dans des tons d'or, de cuivre et d'azur, s'impose également comme la chronique d'une certaine époque vouée, telle la fête qui porte en elle son lendemain, à n'être magnifique que le temps d'un air de jazz. 

Avis

C’est toujours la même chose avec les classiques : des livres époustouflants, incomparables, à lire au moins une fois dans sa vie,… Forcément avec des attentes comme celles-là, on ne peut qu’être déçu du résultat final. Je n’ai pas vraiment compris le début du roman si ce n’est l’incipit que j’ai adoré. Je me suis embrouillée dans les prénoms et j’ai eu un peu de mal à suivre les histoires d’amour et de tromperies.

Le tant attendu Gatsby n’arrive que bien plus tard dans le roman et c’est vraiment dans les derniers chapitres qu’il a une place centrale dans cette histoire. Tout le début, et tout le livre d’ailleurs nous est raconté par Nick Carraway, le modeste voisin de Jay Gatsby. C’est un personnage plutôt attachant, mais finalement très discret. On a l’impression tout du long qu’il n’exprime jamais ses idées, ses ressentis. C’est juste un spectateur.

Gatsby quant à lui est un personnage complexe. Il pense que l’argent peut tout acheter même l’amour. Il se donne un mal fou pour impressionner la société et sa bien-aimée Daisy. Autrefois en couple, la guerre les a séparé et Daisy très respectueuse des convenances a trouvé un mari convenable : Tom Buchanan.

Le style très descriptif ne m’a pas transporté, mais l’histoire est belle et tragique. Je m’attendais également à un peu plus d’Amérique des années 20. Et même si les fêtes que donnent Gatsby sont démesurées, luxueuses, ce n’est qu’une petite partie de la population.

Je suis partie je pense, avec quelques attentes et quelques a priori non fondés sur ce livre et je me suis forgé une image de l’histoire un peu erroné. C’est dommage encore un livre qui confirme la règle : les classiques (ces chef-d’œuvre…)  n’ont parfois pas plus à m’apporter qu’un livre inconnu au bataillon. 



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