lundi 28 mai 2012

La fille qui ne croyait pas aux miracles, Wendy Wunder


Edition Hachette
376 pages

Synopsis

Campbell a 17 ans. Atteinte d'un cancer, elle est persuadée qu'elle va mourir avant ses 18 ans. Déterminée à la sauver, sa mère l'embarque dans un road-trip en direction de Promise, une ville magique réputée pour ses miracles. Résignée, Campbell ne croit pas plus à une possible rémission qu'aux superstitions ridicules de sa mère, mais se laisse tout de même entraîner dans cette aventure. Arrivées à destination, elles sont vite témoins d'événements inhabituels : les pissenlits deviennent pourpres, on aperçoit des flamants roses au large de l'Atlantique et Campbell retrouve une mystérieuse enveloppe contenant une liste de choses à faire avant de mourir... Aidée d'Asher, un garçon non moins mystérieux, Cam exécute peu à peu chaque point de la liste et apprend à croire en elle, en l'amour, et même... aux miracles.


Tout d'abord, je tiens à remercier Livraddic et les éditions Hachette pour ce partenariat. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre.
 
C'est un très beau roman, c'est indéniable. Une histoire très touchante et bourré d'émotions. Mais je dois avouer qu'il y a quelques petites choses qui m'ont un peu dérangé. Et je vais commencer ma chronique par là.
 
Ce qui m'a surtout posé problèmes, c'est le début du roman. Je suis partie en me disant que cette lecture allé vraiment être laborieuse. La première partie de l'histoire est un peu brouillon et je ne suis pas sûr d'avoir tout compris. Tout d'abord, les personnages ont une multitude de noms et pour savoir qui est qui, il m'a bien fallu 80 pages. Pour vous donner un exemple, l'héroïne du roman se nomme Cambell, mais elle est aussi appelé Cam et Camyum. Ça parait assez simple à retenir, mais quand viennent s'ajouter Lily, Alice, Alicia, Asher, Perry,... j'étais un peu perdu. Et c'est vraiment dommage. S'il n'y avait eu que ça, j'aurais encore pu faire l'impasse. Mais malheureusement, j'ai aussi trouvé des incohérences au niveau de la chronologie et c'est quelque chose qui m'a vraiment dérangé dans ma lecture car l'auteur ne fait pas bien la distinction entre les périodes qu'elle aborde.
On suit d'abord notre héroïne alors qu'elle est en train de partir pour la ville de Promise et la page d'après elle n'est pas encore partie. Forcément, on se dit tient j'ai loupé une page, mais non et ça trouble la lecture.
 
Voilà donc les deux petits accros que j'ai eus durant ma lecture. En revanche passé les 120 premières pages, ce n'est que du bonheur. =)
 
En réalité, c'est à partir du moment où Cam part avec sa famille pour la ville de Promise que j'ai commencé à me prendre au jeu. Il y a plus d'action et le rythme est plus soutenu. On découvre une petite ville très sympathique et mystérieuse aussi, puisque cette ville a la particularité d'être introuvable et seul les habitants savent où elle se trouve. Ces habitants sont d'ailleurs très ouvert et agréable à côtoyer, comme tous les autres personnages du roman.
 
J'ai adoré Cambell. C'est un personnage auquel on peut tout à fait s'identifier. Elle est malade et résigner et si elle veut bien suivre sa mère dans ce voyage, c'est pour lui faire plaisir et non pour croire qu'un miracle est encore possible. Mais sa maladie n'enlève rien à son humour et je trouve sa judicieux de la part de l'auteur d'avoir ajouté des petites notes humoristiques.
Sa sœur Perry est très touchante également. A à peine 11 ans, elle comprend la situation et fait preuve de beaucoup de maturité. Même Izanagi, le beau-père de Cam qui paraît insignifiant au début m'a beaucoup touché. Pour moi, c'est un carton plein au niveau des personnages.
 
Enfin, pour ce qui est de l'histoire à proprement parlé, j'ai trouvé qu'elle n'était pas tellement basé sur la liste de vœux de Cam, mais plutôt sur l'importance de la famille, la croyance et la magie. De très beaux thèmes que j'ai aimé découvrir au travers de la plume de l'auteur.
Evidemment, je n'ai pas pu m'empêcher de verser quelques larmes.
 
En définitive, un très beau roman avec quelques bémols au début, mais avec une fin impeccable. 

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