Le choix d'une vie T1 : entre rêve et réalité, Astrid Lafleur

Edition Rebelle

347 pages

Synopsis : 

Deux vies… Deux êtres à part… D'un côté, Kyara... humaine, brillante étudiante, bien entourée par sa famille et ses amis : Gwen et Marco, sa vie n'est que bonheur jusqu'au jour où d'étranges évènements apparaitront dans son quotidien et, entre autres, des visions... De l'autre, Kay… mi sorcière mi vampire, elle combat les êtres de son espèce qui agissent contre les mortels, accompagnée de Gaïa, sa meilleure amie sorcière et Meven, son "sauveur" lors de sa transformation et intégralement vampire... Entre rêve et réalité, comment deux natures aussi différentes réagiront-elles face au choix d'une vie ?

Je vous présente le coup de gueule 2012, la grosse déception de l’année, le livre le moins bien noté dans mon petit carnet. Enfin bref appelé ça comme vous voulez, mais il s’agit bien là du livre que j’ai le moins aimé au cours de ces derniers mois.

En plus Rebelle était à mes yeux, la maison d’édition infaillible, celle qui vendait du rêve par ses romans hors du commun et tellement passionnants. Mais sur ce coup là, j’ai vraiment était déçu et c’est tellement dommage quand on sait que l’auteure est française. Je suis presque gênée pour elle tellement j’ai trouvé son roman en dessous de n’importe quel autre. Mais je ne peux pas continuer cette chronique plus longtemps sans argumenter.

Tout d’abord, l’histoire commence alors qu’on fait la connaissance de nos deux héroïnes : Kay & Kiara. Et à peine sont-elles décrites que je trouve déjà des choses à redire. Je vais commencer avec Kay qui est largement la pire des deux. C’est un personnage très superficiel. A plusieurs reprises dans le livre elle se décrit elle-même comme une beauté suprême, d’une intelligence hors-norme et aux nombreuses richesses. Je peux vous garantir que je l’ai détesté dès les premières minutes.

Et si Kiara est légèrement (je dis bien légèrement) mieux, ce n’est pas non plus l’humilité qui prédomine chez elle. Vie parfaite, dans une maison parfaite, avec une famille et des amis parfaits.

Et je ne parle même pas des amis des deux femmes qui sont encombrants plus qu’autres choses.

Mais voila qu’un beau jour, Kiara se rend compte qu’elle n’a jamais rêvé. Et là ça devient n’importe quoi. Ca devient le sujet de conversation n°1 entre elle et ses amis, ça prend véritablement une ampleur qui n’a pas lieu d’être. Tout le monde s’affole et fait un foin pas possible. Enfin bref, moi je dis que si son seul problème dans la vie c’est de ne pas rêver…

Et si le fait qu’elle ne rêve pas avait été abordé une fois ou deux, ça aurait encore pu passer, mais c’est répétition sur répétition. Et c’est exactement pareil du côté de Kay, qu’on retrouve un chapitre sur deux (oui, le pont de vue des deux héroïnes est alterné) et que fait elle ? Elle lit l’avenir dans un journal, et elle part à la chasse aux vampires. Que de redondances inutiles et ennuyeuses. C’est comme ça pendant toute la première moitié du roman, voir plus.

Il y a des longueurs à n’en plus finir. L’auteur nous décrit pendant des heures des choses qui n’ont pas la moindre importance et quand on croit qu’il va enfin y avoir un peu de combat, un peu d’action et bien non. Le récit est expédié en deux phrases. Et c’est bien sût tout à fait logique que des vampires vieux de 150 ans gagnent face à des vampires de 500 ans et plus sans le moindre effort alors qu’en plus ces derniers sont 3 fois plus nombreux. J’ai eu l’impression qu’on se foutait un peu de nous.

Mais la scène la plus mémorable reste quand même celle de la rencontre entre Kay et Raphaël. C’est juste hilarant tellement c’est niais. Et oui, à peine se sont ils rencontré qu’ils savent qu’ils sont des âmes-sœurs. Si ce n’est pas beau la vie.

Je ne vous cache pas que j’ai failli plus d’une fois abandonné ma lecture. Le seul attrait que j’ai pu trouvé à ce livre c’est de connaître le secret qui unissait nos deux personnages principaux. L’idée était plutôt pas mal de ce côté-là. Mais ça n’a pas suffit pour rattraper toute l’arnaque que représente ce roman à mes yeux. Et je ne veux même pas imaginer comment était la première édition, avant que le livre ne soit retravaillé pour être publié chez Rebelle.