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mardi 21 août 2012

Le protectorat de l'ombrelle T1 : Sans Âme, Gail Carriger


Edition Le livre de poche
425 pages

Synopsis

Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?

Soyons clair dès le début, il s'agit du premier et du dernier tome que je lirais de cette saga.  J'en avait pourtant entendu beaucoup de bien, seul le style de l'auteur ressortait comme un élément un peu perturbateur. Un style plutôt vieillot, mais tout à fait en rapport avec l'époque. Pour ma part, il s'agit d'un des aspects les plus intéressant du livre. On retrouve des tournures de phrases qui font du bien aux oreilles, sans pour autant être un charabia incompréhensible. La seule chose qui m'a dérangé, c'est l'emploi de certain mot de vocabulaire, trop vieux ou trop subtile que je n'ai pas compris. 

L'histoire n'est pas intéressante, j'ai du lutter pour terminer et si vous voulez tout savoir, j'ai survolé quelques passages qui commençaient à devenir vraiment trop long. Et si j'ai réussi à terminer le livre, c'est uniquement parce que je pensais qu'il y allait avoir une fin exceptionnelle au vue de l'engouement de pas mal de blogueur. En se qui concerne l'intrigue, je n'ai pas eu de surprises et encore une fois, le rythme était mou. 

Enfin, j'aborde le point positif essentiel qui fait remonter légèrement la saga dans mon estime, les personnages. Du moins deux d'entre eux : Alexia et le vampire Akladema. Ils se ressemblent finalement pas mal et quand ils sont tous les deux, les conversations sont assez dynamique. C'est ce qui redonne un peu d'entrain au livre qui au final est un peu fade. 

En bref, je n'ai pas compris l'engouement pour ce début de saga que je trouve rasoir. Il en faut un peu plus pour me captivé, mais étant donné tout les bons échos, je vous conseille tout de même d'essayer. 

vendredi 10 août 2012

La guilde de Nod, Cécilia Correia


Edition Rebelle
368 pages

Synopsis

Londres, fin du XIXe siècle. Elisabeth Rosebury, dite Lily, tente d’échapper à un mariage forcé. Elle est sauvée de justesse d’une agression par Guillaume, un vampire mélancolique vivant dans un étrange château. Lily porte en elle un lourd héritage, elle fait partie de ceux que l’on nomme les descendants de la malédiction. Eux seuls peuvent devenir vampires, et Guillaume, forcé par les lois obscures de la Guilde, n’a d’autre choix que de faire d’elle sa première éveillée. Mais cette transformation leur réservera des surprises, elle les entraînera dans une aventure passionnante, à la recherche d’un mystérieux Maître mage…

Je ne sais vraiment pas pourquoi ce livre est resté aussi longtemps dans ma PAL, parce qu’entre la couverture et le résumé, le livre paraissait vraiment prometteur.  Et il a été complètement à la hauteur de mes espérances.

Il y a beaucoup d’éléments que j’ai trouvé intéressants. Et je vais commencer avec la mythologie. Cette dernière n’est pas particulièrement original, mais on a affaire à du vrai vampire type Dracula et ça me change. Ces derniers temps, j’avais tendance à lire des livres avec des vampires qui peuvent se promener à la lumière du jour, boire du sang animal pour ne pas faire du mal aux humains, enfin bref du vampire de bas étage. Alors là, c’est un vrai retour aux sources.
J’ai également beaucoup aimé le style de l’auteur. C’est complètement addictif et même légèrement poétique. Cécilia Correia choisit vraiment les bons mots et j’ai adoré ses descriptions des scènes d’amour. Contrairement aux récits bit-lit qu’on peut habituellement trouvé, ici, c’est tout en finesse et délicatesse.

En revanche, plus on avance dans le roman et moins j’ai aimé le personnage de Lily. Au début, elle est tout a fait normal, mais une fois qu’elle a subit sa transformation, elle devient un peu trop froussarde. Elle a quand même une mission à accomplir et ça parait extrêmement important, pour ne pas dire qu’elle a le sort du monde entre ses mains. Je pense que si on avait enlevé quelques scènes de pleurs, de tremblements et autres Lily aurait représenté une héroïne idéale. Disons qu’elle fait un peu trop de cinéma.

Guillaume, est très différent lui aussi des héros masculins qu’on peut trouver d’habitude. Il est sensible et tous le contraire du vampire macho et bourré d’hormones. C’est plutôt agréable et surtout ça change.

Le rythme de l’histoire est très intense et la fin nous donne terriblement envie de connaître la suite. Mais je n’ai absolument aucune idée de quand va sortir le tome 2. J’espère au plus vite.

En bref c’est une lecture que je vous conseille fortement. C’est rythmé et incomparable à ce qu’on trouve d’habitude en matière de vampire. 


mardi 31 juillet 2012

Mercy Thompson T3 : Le baiser du fer, Patricia Briggs


Edition Milady
410 pages

Synopsis

"Je retroussai mes babines pour lui donner une bonne vue de mes crocs. J'avais beau ne pas peser plus de quinze kilos sous ma forme de coyote, j'étais néanmoins un prédateur..."
La forme de Mercy Thompson est peut-être changeante, mais ce n'est pas le cas de sa loyauté. Lorsque son ancien patron et mentor est arrêté pour meurtre et abandonné par les siens, Mercy est la seule à vouloir l'innocenter, qu'il le veuille ou non.
Le coeur de Mercy , quant à lui, est à l'image de la nature de sa propriétaire : partagé. il balance entre deux loups-garous. Or, ces derniers ne sont pas réputés pour leur patience, et si elle ne parvient pas à faire un choix, Sam et Adam s'en chargeront peut-être pour elle...

J’étais très enthousiaste à l’idée de commencer le troisième tome d’une de mes sagas préférées, et c’est peut-être ce trop gros enthousiasme qui m’a empêché d’apprécier pleinement la lecture. C’est jusqu’à maintenant le tome le plus décevant que j’ai pu lire.

Et le pourquoi de cette déception se résume en quelques points.
Tout d’abord, j’ai trouvé qu’il y avait pas mal de longueurs et surtout au début. On se plonge dans l’univers des faes et c’est vrai que ce n’est pas forcément le plus intéressant. D’une part, parce que je ne me suis pas particulièrement attaché aux personnages. Ils sont tous assez méchants. Seul Zee réussi à s’attirer ma sympathie. Mais ce n’est pas nouveau. Depuis le début c’est un personnage que j’apprécie beaucoup. Mais comme dans ce tome, il s’attire quelques ennuies, il n’est pas très présent. Et c’est dommage. D’autre part, les faes sont très secrets, du coup même si ce tome leur est consacrés, il nous manque pas mal d’informations.

Ensuite, j’ai trouvé que le livre souffrait pas mal de l’absence de certains personnages, à savoir, Adam, Samuel et Stefan. Adam et Samuel sont présent, mais à la toute fin et Stefan a carrément disparu de la circulation. Ce sont des personnages masculins qui apportent un côté plus viril à l’histoire. Et ça m’a manqué.

Pour ce qui est de Mercy, elle est fidèle à elle-même. Elle continue et continuera à venir en aide aux personnes qu’elle aime. Et ce au détriment de sa propre vie. C’est un trait de caractère que j’apprécie beaucoup. Elle ne manque pas de courage, même si parfois elle est un peu dépassé par les évènements.
C’est également dans ce tome, qu’elle va faire son choix amoureux. De ce côté, je n’ai pas eu de surprise et j’ai trouvé le dénouement un peu trop facile. Mercy qui été si hésitante dans les premiers tomes, se décide bien vite.

L’intrigue est plutôt intéressante, mais grandement ralentie par le comportement des faes qui ne veulent rien révéler. Mercy est donc obligé de faire des pieds et des mains pour avoir des réponses assez floues qui ne l’aident pas franchement.

Mais la fin est juste grandiose. Et ce sont les 100 dernières pages qui ont vraiment rattrapé tout le bouquin. L’histoire prend une tournure complètement inattendue et je ne pensais pas que l’auteur irait si loin. J’ai aussi été surprise par l’identité du tueur. C’est vrai que je ne m’y attendais vraiment pas.

En bref, un tome en demi-teinte. Le début est un peu long, mais la fin m’a presque fait oublier. J’espère que le tome 4 fera remonter la saga dans mon estime. 

mercredi 25 juillet 2012

Les vampires de Manhattan, Mélissa de la Cruz


Edition Le livre de poche
340 pages

Synopsis

Il n'y a pas plus glamour que Mimi et son frère Jack au lycée ultra chic Duchesne, à New York. Snobs et branchés, ils forment avec leurs amis un club très sélect. Theodora, qui est plus vintage que Prado, n'est pourtant pas insensible au charme du très sexy Jack. Pourquoi un garçon si populaire s'intéresse-t-il soudain à elle ? Quel rapport avec Aggie, une élève retrouvée morte, vidée de son sang ? Theodora est déterminée à le découvrir quand apparaît sur sa peau un entrelacs de veines bleutées qui lui glace le sang. Elle non plus n'est pas une fille tout à fait comme les autres...

Je commençais cette lecture plutôt sceptique. Il faut dire que la couverture n’est déjà pas très belle et qu’en plus le résumé ne promettait rien de vraiment passionnant. J'ai donc profité d'une lecture commune pour démarrer ce bouquin.
Et si le livre ne m’a pas complètement convaincu, je ne peux pas dire que j’ai passé un moment désagréable.

L’histoire est assez brouillonne. On se retrouve face à un groupe d’adolescents plutôt élevé socialement, tous pensionnaires d’une école privée. Certains sont des vampires, d’autres non. Et on va suivre particulièrement Théodora, qui va se découvrir une nouvelle nature qu’elle ne soupçonnait pas. Tous les vampires de la ville, sont membres d’une espèce de comité qui accueille les nouveaux vampires et les aides à gérer leurs pouvoirs. Jusque-là, l’histoire n’a pas grands intérêts. Mais plusieurs meurtres vont être commis sur des vampires alors qu’ils sont censés être immortels. Et là bien-sûr l’héroïne tout juste changé en vampire va vouloir résoudre ce mystère.

Même si j’ai passé un bon moment, j’ai quand même relevé quelques défauts. Et ça commence dès les premières pages. Le titre est explicite, c’est un livre qui traite de vampires. Et pourtant, il n’y a pas de vampires avant les 150 premières pages. Le temps de mise en route du livre est trop lent et l’univers mis en place par l’auteur ne se développe pas assez rapidement. Et c’est vraiment dommage. J’aurais facilement pu me passer d’une cinquantaine de pages.   

L’histoire se passe dans les quartiers riches de New-York, vous pouvez donc vous attendre à trouver des personnages hautains, pédants et égoïstes. Mais bizarrement ça ne m’a pas dérangé. Je n’ai pas été surprise de ce côté-là. Mais pour être franche, je ne me suis pas non plus attaché à eux.

Le style de l’auteur est plutôt agréable, mais comme presque tous les premiers tomes, il y a des longueurs inévitables pour décrire le monde inventé par l’auteur.
La suite peut être prometteuse, mais ce n’est absolument pas une priorité pour moi. Il m’a manqué un petit quelque chose pour me donner envie de continuer la saga. D’autant qu’il y a surement un certain nombre de tomes.

En bref, c’est un livre que je pourrais vous conseillez, mais uniquement si vous trouvez le livre d’occasion ou en bibliothèque et que vous n’avez pas trop d’attente à son sujet. Le style est plus adapté à un public jeunesse, mais l’histoire est accessible à tout le monde. 


dimanche 15 juillet 2012

Les chroniques de MacKayla Lane T1 : Fièvre noire, Karen Marie Moning


Edition J'ai Lu
407 pages

Synopsis

MacKayla Lane perd sa soeur Alina, victime à Dublin d'un assassinat aussi cruel qu'inexplicable. Devant la mollesse de la police locale, elle quitte le sud des Etats-Unis pour l'Irlande afin de mener sa propre enquête. Elle y découvre que sa soeur y menait une double vie pleine de mystère au milieu de créatures démoniaques.

J'ai lu ce premier tome dans le cadre d'une lecture commune organisé par Freelfe sur Livraddict. J'étais vraiment très emballé à l'idée de lire ce livre. Je voyais un nombre incalculable de bonnes critiques sur cette saga, alors je me suis lancé. 
Et puis, j'ai eu quelques commentaires de blogueuses me disant que le tome 1 n'était pas très représentatif de la saga. J'ai commencé à prendre peur et je m'attendais vraiment au pire. 
Mais finalement, j'ai passé un excellent moment. =)

Pour ce qui est de l'histoire, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre et j'avais du mal à imaginer quel genre de créatures j'allais rencontré. Et puis on fait la connaissance de Mac, une jeune fille plutôt ordinaire dont la vie va être un peu (beaucoup) bouleversé. Elle va se découvrir une nature qu'elle ne soupçonné même pas, rencontrer des créatures pas vraiment sympathique et essayer d'élucider le meurtre de sa soeur, et tout ça dans un pays inconnu. 

La mythologie est vraiment intéressante quoiqu'un peu complexe. C'est la première fois que je rencontre une sidhe-seer au cour de mes lectures et comme je ne connais absolument pas, je pense que je vais allé de surprises en surprises. Ce qui est sympa, c'est que Mac ignore tout elle aussi et du coup on apprend en même temps qu'elle. C'est un personnage que j'ai beaucoup apprécié. Elle a des réactions très humaines et j'ai aimé son côté girly qu'elle cultive avec soin. 

Et puis, un peu plus loin dans le roman, on rencontre Barrons. Ce fameux libraire chez qui va allé se réfugié Mac. Il est bien mystérieux et on ne sait pas encore sur quel pied danser avec lui. Mais, je pense que ses intentions sont bonnes et qu'il va former un duo de choc avec Mac. 

L'intrigue reste assez banal, il n'y a pas de quoi sauter au plafond. Il s'agit ni plus ni moins que d'une quête. Mais le fait que l'histoire se passe en Irlande rend les choses beaucoup plus intéressantes. Quand je pense à ce pays, j'imagine tout un tas d'histoires folklores. Il y a pas mal de détails sur les ruelles ou les pubs typiques du pays. 

Cependant, je ne peux pas passer à côté du petit détail qui a fait que ma lecture n'était pas réussi à 100%. Pour moi, il y a un cruel déséquilibre entre les dialogues et la narration. La proportion est trop inégale. On enchaîne parfois les pages sans qu'aucun personnages ne prennent la parole et ça ralentit un peu la lecture. Heureusement que l'auteur à un style très agréable, ponctué de quelques notes d'humour.

Il n'y a pas encore d'histoire d'amour, mais je ne qualifierai pas ce détails comme un défaut. J'aime quand ça va doucement. Et je suis pratiquement sûr que dans les prochains tomes, il en sera bien autrement. 

En bref, j'ai passé un très agréable moment de lecture. Je regrette les quelques longueurs du au manque de dialogue, mais je pense que l'action va monter crescendo au fur et à mesure. Je n'ai qu'une hâte m'attaquer au tome 2 . =)  





samedi 23 juin 2012

Rebecca Kean T1 : Traquée, Cassandra O'Donnell


Edition J'ai Lu
474 pages

Synopsis

Burlington...nouvelle Angleterre. Pas de délinquance, élue la ville la plus paisible des États unis, bref un petit havre de paix pour une sorcière condamnée à mort et bien décidée à vivre discrètement et clandestinement, parmi les humains. Malheureusement, en arrivant ici, je me suis vite aperçue que la réalité était tout autre et qu'il y avait plus de démons, de vampires, de loups-garous et autres prédateurs ici que partout ailleurs dans ce foutu pays. Mais ça, évidemment, ce n'est pas le genre de renseignements fournis par l'office de tourisme. Maudit soit-il...Assayim. Ou, si vous préférez, son tueur à gages…


J'ai vraiment adoré ce livre et je suis ravie qu'une auteure française nous offre un roman tel que celui-là. Elle n'a absolument rien à envier aux américains. 

Le début du livre était juste génial et j'étais partie pour un coup de coeur. On fait la rencontre d'un personnage vraiment atypique : Rebecca. C'est une sorcière très puissante, mais la petite particularité, c'est qu'elle est aussi maman d'une petite fille de 10 ans. J'ai trouvé cet aspect vraiment intéressant, mais aussi très dangereux. Tout de suite je me suis dis que cette petite fille allait lui attiré des problèmes, voir même être sa faiblesse. 
On rentre directement dans le vif du sujet et dès le premier paragraphe on voit que Rebecca est vraiment un personnage sans scrupule. Elle tue, elle torture et ça ne lui pose aucun problème, elle arrive toujours à ce regarder dans le miroir. Et j'ai vraiment aimé cette force de caractère. On pourrait croire que le fait d'avoir une fille y change quelque chose, mais pas vraiment. 

Et puis apparaît toute une foule de personnages aussi divers que varié. On a du loup, du vampire, de la sorcière, du démon, du muteur et j'en passe. Et forcément l'auteur n'a pas pu décrire chacune des espèces dans sa totalité. Mais on découvre petit à petit ce dont chacun est capable, ce qui nous laisse pas mal de surprises concernant les dits  personnages. La mythologie n'a rien d'original par rapport à d'autre livre en ce qui concerne les vampires ou les loups-garou, mais elle reste correcte et tient la route. Par contre, j'ai beaucoup aimé l'univers des sorcières, c'est aussi celui qui est le plus approfondi et surtout le plus recherché. 

Quant à la fin, je n'en parle même pas, elle est juste génialissime. C'est bien dommage que je n'ai pas le tome 2 sous la main, parce que ça promet de donner encore plus, avec l'arrivé d'un nouveau personnage que j'ai hâte de rencontrer. 

Mais le coup de coeur s'arrête là ou commence la romance. Et pourtant Dieu sait que je suis une romantique. Mais je n'ai pas du tout accroché au personnage de Raphael. A commencé par son physique. J'ai carrément préféré me l’imaginer autrement, parce qu'il aurait pu gâcher ma lecture. Comme l'auteur l'a décrit, il s'agit de Lucius Malfoy dans Harry Potter (donc pas sexy du tout). 
Et ce qui m'a énervé par dessus tout, c'est le comportement de Rebecca vis à vis de lui. Elle est capable de tué sans scrupule, de torturer (presque avec plaisir), mais résister plus de 2 secondes aux avances d'un vampire c'est au-dessus de ses forces ? Et puis tout ce harem autour d'elle, c'est un peu trop puisqu'on sait déjà qui elle va choisir. (Peut-être que Cassandra O'Donnell va me surprendre). 

En bref, un roman français très réussi. L'écriture est fluide et le livre se lit en un rien de temps. Dommage qu'encore une fois les femmes soit considérer comme facile et aussi faible face au sexe opposé. Mais il va quand même me falloir le tome 2 très vite. ^^

mardi 5 juin 2012

Chasseuse de la nuit, Jeaniene Frost


Edition Milady
504 pages


Synopsis


Catherine Crawfield est à moitié vampire !
Elle passe son temps à tuer des vampires et des démons en espérant tomber un jour sur son père qui détruit la vie de sa mère. Jusqu’au jour où elle est enlevée par Bones, un vampire chasseur de prime qui va lui prouver que tous les vampires ne sont pas mauvais.
Il accepte en effet de l’aider à retrouver son père si elle s’entraine avec lui et l’accompagne. Très étonnée de ne pas lui servir de diner, Cat apprend à accepter son statut de demi-vampire et doit choisir rapidement un camp lorsque Bones et elle sont poursuivis par une bande de tueurs.


T1 : Je viens enfin de comprendre l’engouement que portent les lecteurs à cette saga. Moi qui ne suis pourtant pas très emballé par le genre Bit-lit, je dois dire que j’ai été très surprise. Et je peux enfin le dire, j’ai adoré ce premier tome.

L’histoire est assez original, mais sans grand plus et je n’ai pas trouvé que c’était à ce niveau là que l’auteur se démarquer. La mythologie reste vraiment basique. En revanche ce qui m’a envouté, c’est le style de l’auteur. Elle a une plume assez simple, mais elle donne beaucoup de rythme au récit et il est tout bonnement impossible de lâcher le livre avant de l’avoir fini.

Mais ce que l’auteur a réussi par-dessus tout, ce sont les deux personnages principaux : Cat et Bones. Ce sont des personnages qu’on aime suivre et voir évoluer. Ils sont bien approfondis et même si les descriptions sont complètes, elles ne sont pas longues et ennuyeuses pour autant. Cat a de la répartit et beaucoup d’humour. Je me suis tordue de rire plus d’une fois avec toutes les répliques tordantes qu’elle sort. Bones quant à lui, est tel qu’on peut l’espérer. Le héros viril et sexy par excellence…

Enfin je dois vous prévenir. Qui dit Bit-lit, dit scènes érotiques. Mais si je peux vous donner un conseil, ne vous laisser pas refroidir par ce genre de détails. Parce qu’au-delà, l’histoire est vraiment entraînante et super addictive. 






Edition Milady
479 pages


Synopsis : 


La demi-vampire Cat Crawfield est devenue agent spécial, engagée par le gouvernement pour débarrasser le monde de la racaille morte-vivante.
Elle n'a rien oublié de tout ce que Bones, son ex, lui a appris. Pourtant, lorsqu'elle se retrouve avec des tueurs aux trousses, elle est contrainte de faire de nouveau appel à lui. Les retrouvailles sont tumultueuses, et malgré tous ses efforts pour que leur relation demeure strictement professionnelle, Cat va découvrir que le désir ne meurt jamais... et que le ténébreux vampire compte bien souffler sur les braises encore chaudes.



T2 : Il faut savoir que pour ce second tome, je n’ai quasiment pas attendu. J’ai tellement été conquise par le premier tome qu’il m’a tout de suite fallu lire la suite. Et peut-être que c’est ça qui m’a joué des tours. En tout cas, le fait est que j’ai beaucoup moins aimé.

Tout d’abord, j’ai trouvé l’intrigue nettement moins intéressante. Le suspense était au rendez-vous, mais pas autant que dans le premier tome et la ou le bât blesse,  c’est avec le personnage de Bones. Il devient très arrogant et très suffisant. En gros c’est le plus fort et il envoi balader tout le monde parce que personne n’est à la hauteur. J’aurai voulu que l’auteur créer un personnage pour le remettre à sa place ou du moins pour le déstabiliser un peu.
Enfin le dernier petit détail qui m’a dérangé, c’est la fin. C’est tiré par les cheveux et sa part un peu dans tous les sens.

Par contre un très bon point pour les nouveaux personnages. Toute l’équipe d’intervention de Cat et juste super. Ce sont des humains et ils sont beaucoup plus faibles et je ne sais pas pourquoi, mais je me suis beaucoup attaché à eux.

En bref un tome 2 un peu en dessous du premier, mais qui promet de belles avantures pour un tome 3. 

dimanche 6 mai 2012

Le sang du rock, Jery-Smith Ready


Edition Milady
478 pages

Synopsis

Ciara a accepté un stage dans une station de radio locale dont les émissions nocturnes semblent provenir d'un autre espace-temps. Le secret des DJ : ce sont des vampires, à tout jamais retenus à l'époque à laquelle ils ont été convertis. Mais le rachat de l'entreprise met ces derniers en danger. Sans la station, et le lien qui les unit à leurs différentes époques, ils sont condamnés à se transformer en stupides fantômes du passé. Et Ciara ne tolère pas du tout cette politique de rachat.


Je suis assez mitigé sur cette lecture. Autant j’ai trouvé le début assez décevant, autant la fin m’a complètement convaincu. Mais en tout cas, je peux dire une chose, la lecture est agréable et fluide.

Comme le titre l’indique, ça parle de rock, mais je ne pensais pas en me lançant dans cette lecture, qu’il y aurait tant de références à la musique. Je connais quelques titres de rock et j’aime bien ça, mais je n’ai pas assez de connaissances pour ton comprendre. J’ai bien écouté quelques titres, mais c’est impossible de tout écouter.
Evidemment, je souligne le travail de recherche de l’auteur ou ses connaissances immense en matière de rock. Cependant, j’ai trouvé que ça faisait un peu déballage de savoir et j’ai eu du mal à accrocher.
Si vous voulez une playlist rock, c’est le livre qu’il vous faut. ^^

Je regrette aussi les petites lenteurs du début et le fait que les méchants arrivent aussi tard. Parce qu’à partir du moment où ils apparaissent, on rentre vraiment dans l’action et le livre devient vraiment bien. Le dernier quart du livre est vraiment le meilleur.

Mais il y a quand même des choses que j’ai aimées rassuré vous. D’abord la mythologie vampirique. Pour moi c’est du jamais vu et c’est ce qui fait toute la force du roman. L’auteur se démarque par son originalité. Nos amis vampires se retrouvent coincés à l’époque où ils ont été transformés. Par exemple Shane a été transformé dans les années 90, il ne connait donc rien d’autre que le rock. Il s’habille rock, écoute du rock, … Bref les vampires n’évoluent pas.
Et en plus, ils ont tous des TOC, qu’ils n’avaient pas quand ils étaient encore humains, mais qui arrivent après leur transformation. Et ce qui est génial, c’est que l’auteur ne se contente pas de décrire leur TOC et puis basta. Non il se sert de cet aspect de leur personnalité pour les mettre dans des situations plus ou moins intéressante.

Et évidemment je ne peux pas parler de ce roman sans parler de Ciara. C’est un personnage fort avec une personnalité du tonnerre. Elle a un passé hors du commun qui rajoute un peu de piment à l’histoire. J’ai adoré son petit côté voyou qui est surtout abordé à la fin. Quant aux autres personnages je les ai trouvés un peu moins intéressants, mais pas déplaisants.

Et enfin, il faut souligner qu’il y a beaucoup d’humour dans ce livre. Certaines répliques sont fracassantes.

En bref, j’ai aimé Ciara, la mythologie vampirique et l’humour. C’est juste dommage que le roman soit si long à se mettre en place. Et disons qu’un peu moins de rock ne m’aurais pas dérangé. 


vendredi 20 avril 2012

Anita Blake T1 : Plaisirs coupables, Laurell K. Hamilton


Edition Milady
382 pages

Synopsis

Mon nom est Blake, Anita Blake. Les vampires, eux, m'appellent "l'Exécutrice" et par égard pour les oreilles les plus chastes, je ne vous dirai pas comment, moi, je les appelle. Ma spécialité, au départ, c'était plutôt les zombies. Je relève les morts à la nuit tombée pour une petite PME. Ce n'est pas toujours très exaltant et mon patron m'exploite honteusement, mais quand on a un vrai don, ce serait idiot de ne pas s'en servir. Tuer des vampires, c'est autre chose, une vieille passion liée à des souvenirs d'enfance. Depuis qu'ils sont officiellement reconnus et ont pignon sur rue, ils se croient tout permis. Certes, il yen a de charmants, voire très sexy, mais il y en a aussi qui abusent. Ceux-là je les élimine. Rien de tel pour garder la forme : ça vous fouette le sang !


Et un livre de plus pour le baby-challenge bit-lit sur Livraddict. Et je dois dire que j’ai été agréablement surprise. Ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais.
Je pensais me lancer dans quelque chose d’un peu trash et un peu ennuyeux étant donné qu’il s’agit d’un premier tome, mais ça n’a finalement était ni l’un, ni l’autre.

J’ai dit que ce livre était une bonne surprise, mais il reste tout de même quelques défauts à souligner. A commencer par la couverture. Si je n’avais dû me fier qu’à celle-ci, je n’aurais sans doute jamais acheté le livre. En plus, je trouve qu’elle ne reflète pas vraiment l’esprit du livre. Encore une fois, on veut nous faire croire qu’il s’agit d’un bouquin érotique, mais ce n’est pas le cas. En tout cas pas pour ce premier tome.

J’ai donc fini ma lecture en me disant que ce livre était vraiment pas mal, mais que l’auteur avait peut-être mal joué son coup. La fin ne laisse pas vraiment présagé un tome 2 et on pourrait largement considérer « Plaisirs Coupables » comme un livre à part entière et non comme le début d’une saga. Disons que ceux qui n’ont pas été convaincu par le premier tome peuvent en rester là, puisqu’il n’y a pas de questions sans réponses.
La fin est d’ailleurs un peu facile à mon goût et manque un peu d’élaboration. Ça se termine un peu trop vite.

L’intrigue quant à elle est un peu mollassonne. Anita est en fait engagée par une bande de vampires pour élucider des meurtres. Et oui, ses amis les vampires meurent les uns après les autres et tout seul, ils n’arrivent pas à trouver le coupable. Ils font donc appelle à ses talents. Vu comme ça, l’idée est plutôt pas mal, mais le roman ne se concentre pas vraiment sur ça. L’histoire tourne plus autour du fait que les vampires essayent de persuader Anita de travailler pour eux. Donc quand on découvre l’identité du meurtrier, on se dit « ah oui c’est vrai, quelqu’un tuait des vampires ». Disons que j’avais un peu oublié que c’était le sujet du livre.

Dernier petit point négatif (promis c’est le dernier), la mythologie vampirique et autre est un peu compliqué. Je ne vais pas m’étaler sur ce sujet. Je pense quand même avoir saisie le plus important.

Mais passons maintenant aux points pour lesquels le livre vaut la peine d’être lu. D’abord, les personnages sont détonants. Anita n’a pas sa langue dans sa bouche et est très courageuse. Et en même temps, elle paraît très humaine, puisque l’auteur ne nous cache pas sa peur. On sent bien que c’est un personnage qui a peur de se faire tuer. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle se laisse abattre. Edward (son ami tueur) est aussi un personnage que j’ai beaucoup aimé.
L’humour de l’auteur vaut vraiment le détour. J’étais plier en deux quant au détour d’une page, on croise la voisine d’Anita : Mme Pringle et son chien mayonnaise. Ces petit passages humoristiques ne sont pas nombreux mais tombe toujours à point nommé.

Enfin, le style de l’auteur est très fluide et agréable. J’ai apprécié la facilité et la rapidité à laquelle se tourner les pages.

En bref, une lecture agréable, mais ponctué de petites notes plus ou moins dérangeantes.