Edition Le livre de poche
425 pages
Synopsis :
Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?
Soyons clair dès le début, il s'agit du premier et du dernier tome que je lirais de cette saga. J'en avait pourtant entendu beaucoup de bien, seul le style de l'auteur ressortait comme un élément un peu perturbateur. Un style plutôt vieillot, mais tout à fait en rapport avec l'époque. Pour ma part, il s'agit d'un des aspects les plus intéressant du livre. On retrouve des tournures de phrases qui font du bien aux oreilles, sans pour autant être un charabia incompréhensible. La seule chose qui m'a dérangé, c'est l'emploi de certain mot de vocabulaire, trop vieux ou trop subtile que je n'ai pas compris.
L'histoire n'est pas intéressante, j'ai du lutter pour terminer et si vous voulez tout savoir, j'ai survolé quelques passages qui commençaient à devenir vraiment trop long. Et si j'ai réussi à terminer le livre, c'est uniquement parce que je pensais qu'il y allait avoir une fin exceptionnelle au vue de l'engouement de pas mal de blogueur. En se qui concerne l'intrigue, je n'ai pas eu de surprises et encore une fois, le rythme était mou.
Enfin, j'aborde le point positif essentiel qui fait remonter légèrement la saga dans mon estime, les personnages. Du moins deux d'entre eux : Alexia et le vampire Akladema. Ils se ressemblent finalement pas mal et quand ils sont tous les deux, les conversations sont assez dynamique. C'est ce qui redonne un peu d'entrain au livre qui au final est un peu fade.
En bref, je n'ai pas compris l'engouement pour ce début de saga que je trouve rasoir. Il en faut un peu plus pour me captivé, mais étant donné tout les bons échos, je vous conseille tout de même d'essayer.